PAS I
- Evaluation et caractérisation du potentiel halieutique et caractérisation des stocks (chevauchants, partagés ou d’intérêt économique commun) ;
- Evaluation et caractérisation du potentiel économique associé aux ressources halieutiques (rente) ;
- Renforcement institutionnel aux échelles de la région de la COREP toute entière, des Etats parties et des pêcheries d’intérêt économique principal ou commun.
- Evaluation des coûts et étude des voies et moyens de structuration régionale et de renforcement des services de la recherche, du suivi, contrôle et surveillance des pêches ;
- Harmonisation des conditions d’accès et d’exploitation des ressources halieutiques prenant en compte les accords de pêche internationaux et les migrations humaines ;
- Assistance technique et financière à l’échelle de la région COREP et des régions littorales dépendantes de la pêche ;
- Information, communication, formation.
- L’amélioration des connaissances sur l’état des ressources halieutiques, les dynamiques des stocks et des pêcheries : connaissance de la ressource (état des lieux du potentiel halieutique, caractérisation des stocks).
- L’évaluation de la contribution du secteur des pêches aux économies nationales et évaluation de la richesse potentielle associée aux ressources halieutiques : suivi/évaluation de l’exploitation des ressources et évaluation de la rente halieutique.
- L’identification et l’analyse des conditions et des modalités d’accès aux ressources halieutiques ;
- L’identification et l’analyse des structures et systèmes de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée (INN);
- L’identification et l’analyse des textes règlementaires en vigueur;
- L’inventaire et l’analyse des instruments de cadrage des politiques concernant la pêche en matière de : conventions ou protocoles d’accords internationaux, accords de pêche avec des pays tiers, échanges commerciaux, etc …
- L’inventaire et l’analyse des instruments des politiques nationales : documents de stratégie, documents de politique macro-économique, lutte contre la pauvreté, priorités de la recherche/besoins d’aménagement, etc …
- La mise en place des plans d’aménagement par pêcherie.
- Le renforcement des capacités humaines : formation et perfectionnement (mise à niveau pour une pleine implication dans les composantes du PAS) ;
- Le renforcement des capacités institutionnelles : amélioration des performances des administrations des pêches, développement des centres d’excellence (recherche, formation, contrôle sanitaire des produits) ;
- Le renforcement des capacités professionnelles : encadrement technique et professionnalisation des différents acteurs du secteur des pêches et de l’aquaculture (y compris les services connexes au secteur : coopératives/associations, caisses d’épargne, etc …).
- D’arrêter les critères d’élaboration et de prendre des options pour les plans d’aménagement et d’exploitation des principaux stocks ;
- D’élaborer et de mettre en application les plans d’actions et les mesures techniques ou règlementaires en matière de régulation de l’accès à la ressource, d’ajustement des capacités de pêche, de lutte contre la pêche INN.
- Le renforcement des systèmes de Suivi, Contrôle et Surveillance des pêches (SCS) : mise en place d’un plan régional de renforcement des capacités et de développement d’actions à l’échelle sous régionale en faveur du Suivi, du Contrôle et de la Surveillance des pêches (SCS) dans la zone COREP ;
- La Lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée (INN) : régulation mieux adaptée au contexte actuel de gestion des ressources halieutiques ( inventaire et harmonisation des textes existants fixant les conditions d’accès, inventaire des conventions ouvrant droits de pêche à des flottes ou à des opérateurs étrangers, inventaire précis de la situation des flottes, etc …) ;
- La préservation de la biodiversité : mise en synergie des opérateurs privés et d’institutions investies de missions d’aide au développement et/ou à la protection des ressources et des milieux marins (activités de pêche et de l’aquaculture, activités de l’écotourisme, activités récréatives et sportives agissant en faveur de la protection des espèces et milieux).
- La promotion de la coopération inter-Etats :
- Fichier des experts régionaux mobilisables à travers la COREP pour venir en appui au PAS et aux projets programmes qui le composent ;
- Répertoire des grands projets, programmes et initiatives qui peuvent permettre de conduire l’une des composantes du PAS ;
- Concertation, harmonisation, prise de position commune, mise en commun des moyens : Convention sur les conditions minimales d’accès à la ressource, Plan régional SCS, Accords de pêche, Conférences régionales et internationales, Institutions de recherche, de formation et de contrôle de qualité des produits.
- Renforcement des partenariats :
- Mise en synergie des grands programmes et projets avec les initiatives de la COREP à travers le développement d’un forum régulier des partenaires institutionnels externes aux institutions publiques nationales des Etats parties de la COREP ;
- Soutien aux investisseurs plaçant leur projet de développement d’activité (production, valorisation ou commerce) dans un cadre régional à la dimension de plusieurs pays de la COREP ;
- Assistance technique et financière : partenaires au développement, bailleurs des fonds.
- Protocoles d’accord/d’entente : projets/programmes régionaux, organismes régionaux, etc …
- Répertoire de l’expertise régionale dans différents domaines de la pêche et de l’aquaculture.
- Mécanismes de participation et de collaboration des acteurs non étatiques : ONGs, institutions de financement, etc …
- L’information.
- Mise en place des supports, réseaux et moyens de communication en direction des Etats Membres pour faciliter la circulation des informations susceptibles de favoriser les initiatives communes dans la région, l’harmonisation des politiques et certaines initiatives nationales ;
- Développement d’une revue et différents supports de communication (site internet, observatoire économique des pêches et de l’aquaculture) en direction des organisations et institutions nationales, des organisations et partenaires internationaux, des opérateurs privés et publics impliqués dans les secteurs relevant du champ d’application du PAS ;
- Mise en disposition d’une banque d’informations sur les formateurs et organisations susceptibles d’intervenir dans ce domaine et faciliter leur mobilisation par rapport à des moyens propres ou l’implication de partenaires au développement.
- L’observatoire économique des pêches et de l’aquaculture : outil de mise en commun des données et informations de l’échelle nationale et devant être centralisées, organisées, consolidées, dimensionnées et diffusées à l’échelle sous-régionale de la zone COREP (Programme PAF/NEPAD d’appui à la COREP);
- Le système de partage et d’échange d’informations : organisation et formation des services de partage de l’information au sein de la COREP (Programme ACP FISH II).
PAS II
- Amélioration de la connaissance sur les ressources exploitées, l’environnement aquatique et le secteur pêche et aquaculture en Afrique Centrale ;
- Amélioration de la gouvernance du secteur des pêches et de l’aquaculture ;
- Développement de la pêche maritime et structuration de la pêche continentale ;
- Promotion d’un développement responsable et durable de l’aquaculture ;
- Promotion du Genre et des groupes marginalisés actifs dans le secteur ;
- Renforcement de la résilience et réduction de la vulnérabilité des acteurs du secteur ;
- Renforcement de la coopération et consolidation de la Voix Africaine.
- la FAO à travers ses programmes réguliers qui portent sur des appuis techniques pour l’évaluation des ressources marines (EAF-Nansen), les statistiques, la filière post-capture et le rôle des femmes et des jeunes, mais aussi son initiative « Croissance Bleue » ;
- l’UE avec le Programme Indicatif Régional (PIR) géré par la CEEAC et dont les intérêts portent sur les questions de Paix et sécurité, de lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée (Conférence de Yaoundé en 2014), de maitrise des flux migratoires en direction de l’Europe (Conférence internationale de Malte en novembre 2015), etc. ;
- l’UA-BIRA avec notamment ses deux projets Fish Gov (Gouvernance des Pêches) et Fish Trade (Commerce des produits de pêche) financés par l’UE ;
- l’APCN à travers le PDDAA et le projet Fish Trade (en collaboration avec l’UA-BIRA) ;
- la Banque mondiale qui est fortement intéressé à financer un programme similaire au PRAO qu’elle exécute actuellement en Afrique de l’Ouest ;
- la Banque Africaine de Développement (BAD) qui soutient régulièrement des initiatives de renforcement des capacités dans les pays de la sous-région et qui pourrait être fortement intéressée par les questions d’appui aux communautés de pêche et le renforcement des capacités de production, le suivi des statistiques de l’exploitation des ressources halieutiques, etc.