FLASH INFO
Accueil > Sao Tomé e Principe

Sao Tomé e Principe

Sao Tome et Principe

La République Démocratique de São Tome et Principe est un petit état insulaire en développement constitué de deux iles volcaniques et un groupe de six autres iles plus petites situées dans le Golfe de la Guinée, à 300 km environ au large du Continent africain (Gabon) et entre les parallèles 1º45’ Nord et les méridiens 6º26’ Est et 7º30’ Ouest, soit à cheval sur la ligne de l’Equateur. L’archipel couvre une superficie totale de 1.001Km². Malgré son exigüité, on y trouve une grande forêt tropicale humide, savanes à baobabs et beaucoup d’espèces endémiques. Le climat tropical humide caractérise par deux saisons (pluies et sèche). La nature montagneuse des iles est à l’origine d’une grande diversité climatique dans le pays. Sur le plan administratif, l’ile de Sao Tome est structurée en six districts alors que l’ile de Principe constitue une Région autonome. La pêche artisanale constitue une importante source d’emplois pour les nombreuses familles. Elle emploie directement plus de 5.000 personnes (pêcheurs et femme marchandes de poisson) correspondent à 7% de la population active. Environ 25.000 a 30.000 personnes vivent de revenus des activités de pêche artisanale. Pa rapport à la situation géographique du pays, on peut affirmer que presque toute la zone littorale est habitée par des personnes dont les activités sont liées à la pêche. D’autre emplois sont génères par les activités liées à la pêche. C’est ainsi qu’on peut noter par exemple les femmes et les hommes qui commercialisent le sel pour la transformation des produits de pêche de pêche, les produits agricoles en général (banane, huile de palme, tarot, etc.), les hommes qui assurent le transport des produits halieutiques vers les principaux marchés de vent et compagnies agricoles, les hommes et femmes qui vendent le poisson. L’absence de statistiques détaillées ne pas d’apprécier l’importance de ces autres emplois liés à la pêche à Sao Tomé et Principe. Type de pêche Trois différents types de pêche d’importance inégale selon les critères retenus (écologiques, sociaux, économique, ou financiers) sont pratiqués à Sao Tome et Principe. La pêche artisanale est considérée comme une pêche de subsistance et pratiquée par des types de pirogues en bois monoxyles (rame ou à voile) de 3 à 6 mètres de longueur, motorisées ou non avec 1 à 2 personnes embarquées, de jauge comprise entre 0,1 à 0,5 tonnes. La durée des sorties quotidiennes est de 6 à 7 heures parce qu’il n’a pas de moyens de conservation pour stocker les poissons capturés et peu d’autonomie en mer et de navigabilité. Les arts de pêche les plus pratiqués sont les filets maillants et dérivants encerclant ou de fond et des lignes à main et des palangres. Les pirogues existantes ne répondent pas aux exigences d’une navigation éloignée de la côte. Les produits de la pêche sont en général vendus en frais, mais ils peuvent faire l’objet d’une transformation artisanale par les femmes en poissons salés et fumés pour être écoulés sur les marchés. La CPUE est supérieure pour les pirogues motorisées 10 à 17 kg alors que pour les pirogues non motorisées elle est de 1 à 4 kg. La pêche semi industrielle est considérée comme pêche artisanale plus développée, et se caractérise par des petits bateaux en bois ou fibre de verre, de 8 à 20 mètres à moteur in ou hors bord, avec possibilité de glace embarquée pour la conservation des poissons. La campagne de pêche dure 1 semaine à 15 jours. Les volumes de capture sont de 3 à 5 tonnes par embarcation, composés à 70% de poissons pélagiques. Dans chaque bateau peuvent embarquer 6 à 10 pécheurs. Les arts les plus utilisés sont les sennes, les lignes et palangriers. Les produits capturés sont habituellement congelés et salés. La flotte de pêche industrielle est composée des bateaux étrangers, à travers des accords de pêche essentiellement avec l’Union Européenne comme partenaire majeur de Sao Tome et Principe. Actuellement STP a un nouvel accord en cours 2010 - 2013 qui concède à la flottille européenne de pêcher des espèces grands migrateurs. Ce sont 28 senneurs et 12 palangriers qui peuvent opérer. La contrepartie financière est de 2.047,500 euros. Le montant annuel de 455.000 euros équivalent a un tonnage de référence de 7.000 tonnes par an. Un montant spécifique de 227.500 euros par année d’aide au développement s’ajoute à cela en application de la politique sectorielle des pêches. Le total est donc de 628.500 euros sur la durée d’application du protocole. Si la capture excède les 7.000 t de référence par année il a une augmentation de 65 euros par tonne supplémentaire. Malgré la taille de la ZEE (160 000 km2) où de la surface de la mer est 160 fois supérieure à celle du territoire national, il n’existe pas des données sur l’état actuel des ressources et le niveau de disponibilité des ressource dans la mer. Nous sommes donc dans l’incapacité de présenter un état de l’exploitation des principales espèces pélagiques et démersales. On peut seulement se baser sur les estimations des potentiels de ressources halieutiques estimé à 29 000 tonnes, selon les calculs les plus fiables effectués dans les années 80 et 90. Selon la FAO, le potentiel se divise en quatre principaux groupes d’espèces (Cf. Tab. 56). Il est nécessaire de déterminer le potentiel exploitable, car à l’exception des espèces démersales côtières, le reste de l’exploitation est loin d’atteindre les seuils des possibilités existantes